En premier lieu Carat pour le poids.

C’est l’unité de mesure pour le diamant, qui comme pour toutes les pierres précieuses s’exprime en carat.

Il faut savoir que mot « carat » vient de la première mesure de poids utilisée dans les temps très anciens. Car on utilisait alors la graine de caroubier qui avait un poids constant.

De nos jours le carat correspond à 0,20 gramme.

En deuxième lieu Clarity pour la pureté.

Notons que presque toutes les pierres contiennent d’infimes inclusions ou particularités de cristallisation.

La plupart du temps, elles ne sont pas discernables à l’oeil nu, mais seulement à la loupe X10.

En particulier, l’oeil de l’expert exercé connait bien ces inclusions. Elles sont en quelque sorte l’empreinte de la nature dans son oeuvre, ce qui fait que le diamant est unique.

Soulignons que moins un diamant comporte d’inclusions, plus il est rare. En effet, un diamant est dit « pur à la loupe » lorsqu’aucune inclusion n’est discernable par un professionnel avec une loupe grossissant 10 fois.

Ce qu’il faut savoir c’est que la dimension et l’emplacement des inclusions influent sur la rareté. Ce positionnement joue donc sur le prix de la pierre mais pas sur sa beauté ( tant que les inclusions n’affectent pas le rayon lumineux ). Notons que c’est un critère d’évaluation qui peut donc évoluer.

En troisième lieu Color pour la couleur.

Puisque le diamant peut avoir toutes les couleurs et toutes les nuances de blancs. Plus exceptionnellement on trouvera des diamants dits «  Fancy ». Ce sont des diamants de couleurs bleu, vert, rose, rouge ou jaune… Toutefois, dans leur grande majorité les diamants vont d’une légère coloration jaune ou marron à l’absence de couleur ( blanc pur ). Cette échelle de couleurs du diamant va de D à Z. C’est probablement le critère d’évaluation le plus important pour le diamant avec le carat.

En dernier lieu Cut pour la qualité de la taille.

Car si les trois critères d’évaluation précédents sont dictés par la nature, la taille du diamant elle dépend du savoir-faire humain. Nul doute que c’est l’art du lapidaire qui révéle toute l’intensité de la pierre, car le diamant brut ressemble un peu à un caillou.

Ainsi, le lapidaire-diamantaire dévoile son ardente beauté grâce à un savoir-faire transmis de génération en génération. Il important de préciser que celui qui taille le diamant n’a pas le droite de se tromper.

De fait, chaque pierre nécessite des heures de travail, parfois même des mois. Au terme de ce long processus, il faut savoir que la pierre perdra en moyenne plus de la moitié de son poids initial. Mentionnons que la beauté du diamant dépend de la façon dont il réfléchit la lumière. Puisque une taille parfaite doit permettre à la lumière d’entrer par le sommet de la pierre, d’être capté à l’intérieur pour être réfléchie par les facettes et ressortir par le haut. Ainsi le maximum de lumière sera réfléchie et le diamant jouera de tous ses feux.